Peux-tu te présenter ?
Salut ! Moi c’est Marion, j’ai 25 ans et suis en 4ème année de médecine. Je fais partie de la promotion 2018–2019 du CFI PIF.
Pourquoi as-tu voulu devenir bénévole au CFI Paris ?
Cela faisait quelques années que l’idée de surveiller les plages françaises me trottait dans la tête. Je me suis donc renseignée sur les plages quand j’étais en vacances et j’ai vu qu’un Centre de Formation existait en région parisienne. À mon retour, je me suis rendue à la réunion d’informations et peu après je m’engageais pour un an ! Je voulais absolument le faire pour 25 ans, c’est un peu “mon cadeau”. J’ai découvert la SNSM, l’association, les autres bénévoles, ses actions et ses valeurs, je m’y suis tout de suite retrouvée !
Pourquoi as-tu fais la formation ?
Avec la formation, je voulais principalement partir surveiller les plages l’été. Mais la SNSM ce n’est pas que ça, il faut aussi assurer des DPS (Dispositifs de Premiers Secours), entretenir le matériel, s’entraîner pendant l’année, mettre à jour ses compétences etc..
La formation répond-elle à tes attentes ?
Complètement ! Elle est multidisciplinaire, c’est ce qui me plaît. On y retrouve chaque semaine “ses collègues” avec qui on passe pas mal de temps, et qui deviennent rapidement des amis. Avec une base sportive, c’était exactement ce que je recherchais.
Que penses-tu de la formation au CFI Paris Île-de-France ? As-tu pu échanger avec d’autres sauveteurs d’autres Centres ?
La formation est très complète et a la particularité de nous faire aller dans la Seine – ça pique ! Il me semble d’ailleurs que nous sommes les seuls à passer le permis fluvial, car évidemment il n’y a pas la mer à Paris. Nous sortons donc un peu moins en mer mais c’est compensé par un accent sur la préparation physique.
Peux-tu décrire ta première plage ?
Je passe ma première saison au poste de secours de Belvédère-Campomoro (Corse du Sud). C’est une plage touristique et familiale bien fréquentée. Elle est encaissée dans une baie et donc bien protégée du vent. Nous sommes 4 sauveteurs avec une embarcation légère, un paddle et des rescue-tube. La surveillance se fait de 10h30 à 18h30 tous les jours sans interruption.
Quelles actions majoritairement ?
Nous réalisons principalement des soins pour des piqûres de méduses, de vives et de guêpes, la plage étant calme il y a très peu d’interventions. Nous avons quand même eu le cas d’une dame présentant un traumatisme du rachis suite à une chute en bateau C’était ma première, je pense que je ne l’oublierai pas !
Qu’est-ce que tu ferais différemment ?
Nada, c’est plutôt parfait pour une première saison !